La commission d'enquête de l'ÖVP
Dossiers demandés : le SPÖ et le FPÖ sont déboutés devant la Cour constitutionnelle
Le SPÖ et le FPÖ voulaient obtenir des dossiers du ministère de la Justice pour la commission d'enquête initiée par l'ÖVP sur les "abus de pouvoir des rouges et des bleus", mais ils ont été déboutés par la Cour constitutionnelle (VfGH). La Cour suprême a rejeté la demande parce qu'elle n'était pas suffisamment motivée. La question de savoir si la commission d'enquête est conforme à la Constitution n'a pas été examinée.
Les dossiers que les députés du SPÖ et du FPÖ souhaitaient obtenir sont des documents du ministère public relatifs à une ancienne enquête sur l'agence Mediaselect (proche du VP). Leur demande a été rejetée par la majorité de la coalition. L'ÖVP et les Verts avaient justifié leur refus par le fait que le SPÖ et le FPÖ n'avaient pas expliqué de manière compréhensible dans quelle mesure les dossiers demandés pouvaient servir à clarifier l'objet de l'enquête.
La Cour constitutionnelle donne raison aux partis gouvernementaux
Les députés rouges et bleus ont estimé que le refus était illégal et ont donc saisi la Cour constitutionnelle. Celle-ci est toutefois arrivée vendredi à la conclusion qu'il n'y avait pas lieu de s'opposer à la justification des partis gouvernementaux, comme l'indique un communiqué. Enfin, le SPÖ et le FPÖ n'ont pas précisé dans quelle mesure ces dossiers se référaient à des actes couverts par la période d'enquête (du 11 janvier 2007 au 7 janvier 2020).
Selon le SPÖ et le FPÖ, l'ensemble de l'objet de l'enquête de cette commission est contraire aux exigences constitutionnelles. La Cour constitutionnelle n'était "pas habilitée" à vérifier si cela était vrai dans ce cas, où il s'agissait d'une demande de preuve complémentaire.
D'autres livraisons de dossiers en suspens
La décision des juges suprêmes pourrait avoir des répercussions sur une autre demande, émanant cette fois du Parti populaire. Celui-ci veut des dossiers en rapport avec une ancienne affaire de corruption des Freiheitlichen de Carinthie, mais le ministère de la Justice lui a fait faux bond. Il en va de même pour les demandes du parti NEOS concernant "l'affaire des frais" du FPÖ viennois. Dans sa réponse négative, le ministère de la Justice s'est référé à plusieurs reprises aux contrôles en cours de la Cour constitutionnelle.
Le chef du groupe parlementaire ÖVP, Hanger, s'est réjoui dans un communiqué de la décision de la Cour constitutionnelle, étant donné que "les tentatives des rouges et des bleus de faire échouer cette enquête" ont échoué. Meri Disoski, chef du groupe parlementaire des Verts, a vu le refus de l'ÖVP et des Verts confirmé. Nous sommes du côté de la clarification, "quel que soit le parti qui crée une commission d'enquête", a-t-elle déclaré.
"Malheureusement, toujours pas de clarté"
"La décision de la Cour constitutionnelle d'aujourd'hui ne clarifie malheureusement pas la question de savoir si la commission d'enquête mise en place par l'ÖVP est conforme à la Constitution", a en revanche critiqué Eva-Maria Holzleitner, chef du groupe parlementaire SPÖ. Cette question fondamentale est ainsi transférée à la responsabilité des ministères, car ceux-ci doivent désormais décider eux-mêmes s'ils livrent des dossiers à une commission d'enquête potentiellement anticonstitutionnelle.
Le chef du groupe parlementaire du FPÖ, Christian Hafenecker, a également réagi avec colère, insinuant que la Cour suprême n'était "pas en mesure" de décider de la conformité des commissions d'enquête avec la Constitution.
Il n'y avait pas beaucoup de cervelle.
NEOS-Abgeordneter Yannick Shetty über das Verlangen der ÖVP auf Einsetzung des U-Ausschusses
Bild: krone.tv
Yannick Shetty, chef de file du groupe NEOS, a estimé - sans connaître encore en détail la décision de la Cour constitutionnelle - que la commission d'enquête mise en place par l'ÖVP était "juridiquement très fragile". Si l'on considère les différentes erreurs dans la demande, on remarque qu'il n'y a pas eu beaucoup de réflexion", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Dans la commission d'enquête COFAG, qui débutera la semaine prochaine, il veut d'abord se concentrer sur les relations entre l'administration financière et l'investisseur René Benko. Le bureau des impôts d'Innsbruck a fait état de rapports "hallucinants" à ce sujet. Shetty n'a pas encore voulu entrer dans les détails.
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