Rejeté le recours
Jugement contre un activiste : le juge nie le changement climatique
La motivation du jugement d'un juge du tribunal administratif régional de Styrie suscite l'indignation. Il avait rejeté le recours d'un activiste climatique condamné pour avoir bloqué le périphérique de l'opéra de Graz en novembre 2022. Pour justifier sa décision, le juge s'est également appuyé sur un ouvrage pseudo-scientifique.
Dans la décision judiciaire d'octobre 2023, dont le "Kleine Zeitung" a fait état en premier lieu, le juge a écrit que le consensus de la science sur le changement climatique d'origine humaine était une "hypothèse controversée". C'est également ce qu'a expliqué le plaignant. Bien que ce consensus soit "contesté", il sert de plus en plus à justifier des mécanismes de contrôle politique tels que la taxe sur le CO2, selon le juge.
Le juge : il n'y a pas d'"état d'urgence".
L'"état d'urgence" invoqué par l'activiste climatique n'existe donc pas. "Même en admettant l'influence humaine sur le climat mondial, l'imminence du danger fait défaut, car il est notoire que les changements climatiques se produisent sur des périodes de plusieurs années", peut-on lire. Même si c'était le cas, le blocage de la route par les activistes de la dernière génération n'était "même pas abstraitement" susceptible d'écarter le "danger imminent présumé de l'effondrement de la civilisation humaine en raison du changement climatique". En raison du blocage, l'activiste avait dû payer une amende de 225 euros.
La protestation climatique est avant tout une idéologie politique.
Der Richter in seiner Begründung
En "considérant les choses sans idéologie", le tribunal ne voit pas "de quel danger concret et imminent il s'agit dans le cas d'un réchauffement climatique qui pourrait conduire à l'effondrement de la civilisation humaine", poursuit le jugement. La protestation climatique est "en premier lieu une idéologie politique. Celle-ci est surtout représentée par les partis et groupements politiques dits verts et autres", a déclaré le juge, qui a lui-même été directeur du club du FPÖ au Landtag de Styrie. La protection du climat n'est pas une priorité pour le FPÖ, qui rejette de nombreuses mesures.
Une argumentation basée sur un pamphlet pseudo-scientifique
Particulièrement abracadabrant : au rapport scientifique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) reconnu, auquel se réfère l'activiste climatique, le juge oppose la publication "Il n'y a pas d'urgence climatique" et affirme qu'un "réseau mondial de plus de 1750 scientifiques et experts" y a participé.
Or, ce document n'est pas un document scientifique, mais contient des affirmations qui ont déjà été réfutées. La "Déclaration mondiale sur le climat", comme on l'appelle aussi, a été signée par plus de 1100 personnes, dont beaucoup sont liées à des organisations sceptiques sur le changement climatique ou à des entreprises actives dans le secteur des énergies fossiles. Le 6e rapport mondial sur le climat de l'IPPC compte en revanche 9000 pages et fournit des preuves d'un réchauffement global causé par l'homme.
Le juge ne voit pas de partialité
Ce qui est explosif, c'est que trois autres activistes climatiques de la dernière génération ont comparu mardi devant le même juge. Ils avaient reçu une amende de 750 euros de la part de la police pour avoir bloqué une route en avril 2023 et ont fait appel. Les trois militants ont accusé le juge de partialité, car il avait déjà motivé d'autres jugements "par la négation du changement climatique d'origine humaine", selon les termes de la Dernière Génération. Le tribunal a toutefois rejeté la demande de partialité.
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