Premier retour à la maison
La cigogne “a mis le turbo” lors de son vol vers Marchegg
Elles sont les annonciatrices à plumes du printemps - les cigognes. La première cigogne de la saison a déjà atterri à Marchegg. Une semaine plus tôt que l'année dernière. Les spécialistes observent cela avec des rides d'inquiétude. Ils estiment en effet que le retour de plus en plus précoce des oiseaux migrateurs du sud est une conséquence du changement climatique. Et celui-ci menace également les habitats des cigognes en Basse-Autriche.
Cette cigogne est en effet un véritable record de vol. Une semaine plus tôt que l'année dernière, et même trois semaines plus tôt que d'habitude depuis de nombreuses années, elle a été le premier "rapatrié" à se poser dans la réserve extérieure du WWF à Marchegg, dans le district de Gänserdorf.
Le "long-courrier" le plus rapide
"Il a ainsi nettement dépassé ses congénères sur les quelque 10 000 kilomètres qui le séparent de ses quartiers d'hiver et de son arrivée ici", explique Jurrien Westerhof. D'ailleurs, l'année dernière déjà, ce prédateur était le plus rapide des grands voyageurs : "Nous l'avons reconnu à sa bague", explique l'expert en protection des espèces du WWF.
Nettoyage de printemps des nids
Le fait que le retour des cigognes sur la March se fasse apparemment de plus en plus tôt est attribué par Westerhof aux hivers doux. Dans les semaines à venir, les cigognes de Marchegg auront en tout cas suffisamment à faire malgré leur "arrivée" précoce. "Elles préparent maintenant leurs anciens nids dans les chênes pour la période de reproduction qui commence en avril", explique le spécialiste du WWF.
Plus de couples nicheurs à Marchegg
L'année dernière a été bonne pour la colonie de cigognes de Marchegg : 43 couples d'oiseaux s'y sont reproduits avec succès, soit six de plus qu'en 2022. Au total, les collaborateurs du WWF ont pu compter 92 jeunes oiseaux. C'est donc avec impatience que l'on surveille cette année les nids dans les arbres et sur le toit du château de Marchegg, afin d'observer si la tendance positive se poursuit dans la réserve. Les oiseaux y trouvent des conditions de vie favorables. Westerhof : "Cela facilite la recherche de nourriture pour les cigognes et conduit à un succès de reproduction relativement élevé".
Les zones alluviales ont à nouveau besoin de plus d'eau afin de rester un habitat pour les cigognes, même en dehors de Marchegg.
Jurrien Westerhof, WWF-Artenschutzexperte
Les conséquences du changement climatique
Mais les messagers du printemps à plumes ne se sentent pas aussi bien partout dans le Weinviertel. L'année dernière, seuls six couples de cigognes ont niché dans les plaines alluviales supérieures de la March-Thaya, alors qu'ils étaient 35 rien qu'entre Bernhardsthal et Angern à la meilleure époque, au milieu des années 1990. L'expert Jurrien Westerhof y voit une conséquence du changement climatique : "Il y a moins de neige en hiver, ce qui fait que les crues printanières ne se produisent pas. Mais cela modifie l'ensemble de l'écosystème alluvial".
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