"Aspire à la dictature"
Scholz et Biden s’en prennent à Orbán après sa déclaration
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s'est prononcé en faveur de l'arrêt de l'aide militaire à l'Ukraine, conformément à la volonté de l'ex-président américain Donald Trump. Ses déclarations font des vagues au sein de l'Union européenne. Le chancelier allemand Olaf Scholz a désormais clairement contredit son homologue.
Ce n'est pas seulement l'Allemagne qui doit continuer à soutenir l'Ukraine, mais l'ensemble de l'UE, a déclaré Scholz mardi à Berlin. "Aussi longtemps que cela sera nécessaire pour que l'Ukraine puisse se défendre".
Entre-temps, les chefs des services de renseignement américains ont pressé les membres de la Chambre des représentants américaine d'approuver une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine. Selon eux, cela permettrait non seulement de soutenir Kiev dans sa lutte contre la Russie, mais aussi de contenir l'agression chinoise. "Cela a des conséquences pour les intérêts américains qui ont un impact direct sur nos intérêts dans la région indo-pacifique", a déclaré le directeur de la CIA Williams Burns lors d'une audition devant la commission du renseignement.
Orbán : Trump ne veut "pas donner un sou"
Auparavant, Orbán avait déclaré, en faisant référence à une rencontre avec l'ex-président américain Donald Trump, que ce dernier ne voulait plus payer "un sou" pour l'Ukraine en cas de réélection. Selon lui, c'est la bonne manière de mettre fin à la guerre. "Il est clair pour nous tous que nous devons également soutenir l'Ukraine avec une aide en armes", a en revanche déclaré Scholz.
Le chef du gouvernement national-conservateur hongrois est isolé depuis des mois dans le cercle des 27 Etats membres de l'UE. Il entretient des contacts étroits avec Moscou et s'est clairement prononcé en faveur de la réélection de Trump, contrairement à ses partenaires de l'UE.
Biden tire lui aussi à boulets rouges sur Orbán
Parallèlement, ses relations avec le président américain Joe Biden se détériorent. La Hongrie a convoqué l'ambassadeur américain à Budapest pour protester contre les déclarations de Biden.
Selon les médias américains, après la rencontre d'Orbán avec Trump, Biden avait déclaré lors d'un meeting de campagne qu'Orbán avait "dit ouvertement qu'il ne croyait pas que la démocratie fonctionne et qu'il aspirait à une dictature". Le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó a qualifié la déclaration de Biden de mensonge et de "très grave insulte".
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